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BOIS DES CAURES. J.M.O DU 56ème B.C.P. du 21 au 24 février 1916

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BOIS DES CAURES. J.M.O DU 56ème B.C.P.        du 21 au 24 février 1916 Empty BOIS DES CAURES. J.M.O DU 56ème B.C.P. du 21 au 24 février 1916

Message  SB Verdun Sam 9 Juin - 21:06

" Descendirent seuls, ce 22 février au soir, du bois des Caures en petites fractions qui se rassemblèrent peu à peu à Vaucherauville :
Du 56ème bataillon : le capitaine Vincent, atteint de deux blessures et réservé pour une mort glorieuse sur un autre champ de bataille ; le capitaine Hamel, le capitaine Berveiller, le lieutenant Raux et le sous-lieutenant Grasset, avec une soixantaine de chasseurs. Du 59ème bataillon : le lieutenant Simon, les sous-lieutenants Leroy et Malavault, avec cinquante chasseurs. C'est tout ce qui restait de douze cents combattants. "





21 février 1916.

6h30

L’ennemi déclenche un violent bombardement sur toutes nos positions de première et 2ème lignes, sur toutes les batteries de position, sur les routes, les carrefours et les cantonnements. Sur les premières lignes, il n’emploi aucun obus asphyxiant mais en revanche presque tous ceux qui tombent au-delà sont lacrymogènes. Les intentions offensives sont manifestes ; les renseignements fournis depuis janvier par nos postes d’écoute (Mal des Logis Michelet), par les déclarations des prisonniers et l’aménagement visible de larges ouvertures dans les réseaux (compte rendu du Capitaine Berveiller le 17 février) indiquent nettement le but vers lequel l’effort allemand va tendre et quels formidables moyens matériels il compte mettre en œuvre pour parvenir rapidement à ses fins.

7h30

Le Capitaine Vincent, commandant provisoirement le bataillon, alerte les compagnies cantonnées au camp camps Rolland, au camp Flamme et à Vachérauville.

9h30

Rassemblement terminé. La 7ème compagnie diminuée d’un détachement de travailleurs commandés par le Sous-lieutenant Brouillard. Cet officier et 14 chasseurs seront ensevelis dans leur abri écrasé par un obus de 305 au cours du bombardement du 21, 11 autres chasseurs de cette corvée seront également portés disparus à la fin de cette première journée. Mesures préparatoires prises dans la matinée :

1° pour le renforcement rapide du 59ème bataillon aux avant-postes (coupures dans les réseaux, aménagement de passage, reconnaissance des d’itinéraires, désignation des guides etc.)
2° pour le réapprovisionnement en vivres et munitions
3° pour l’organisation du service médical à Mormont
4° pour rétablir pour remplacer les liaisons téléphoniques qui a 8h30, n’existait plus entre Mormont et les éléments de l’avant (pose d’une nouvelle ligne entre Mormont et Anglemont.)

15h00

La ferme de Mormont a peu souffert du bombardement, mais des avions ont survolé la fermeté rectifier le tir ennemi qui, à partir de cette heure, augmentant précision et en intensité.
Tous les abris sont occupés, les éléments qui ne peuvent y prendre place sont répartis dans les tranchées avoisinant la ferme.

16h00

L’Adjudant-chef FLINOIS, un Sergent et trois mitrailleurs sont tués. 12 autres sont blessés dont le sergent Veille.

16h30

Une liaison optique appuient être établie rentre Mormont et le 59ème au bois des Caures d’où l’on signale un bombardement intense sur toute la ligne et pas de changement dans la situation. Ces ateliers on ne dure que quelques minutes et ne fonctionne plus au cours des deux journées deux combats des 21 et 22.

17h45

Le Colonel Vaulet donne l’ordre d'envoyer une compagnie du 56ème à Anglemont à la disposition du Ct du 165ème commandant ce centre de résistance. La 10ème compagnie, désignée, quitte Mormont à 18h15. Nous ne le reverront plus les aucun renseignement sérieux ne nous permettent sera de reconstituer le rôle qu’elle a joué dans cette partie du secteur (R4, R5 et la ferme d’Anglemont).

18h30

Ordres du Lieutenant colonel Driant nous parvient du beau décor par courrier à pied (Cpl Isbled).

« Les allemands ont attaqué vers 17h00, quelques éléments de proue de trancher de première ligne nous sont enlevés (tranchée 12, S7 S’7) ; ils ont réussi à pénétrer dans S’9. Envoyer rapidement deux compagnies en renfort ».

Les 7ème et 8ème compagnie désignées quittent Mormont à 19 heures et gagnent R2 par deux itinéraires différents.

18H50

Nouvel ordre du Lieutenant colonel Driant. « Le reste du bataillon se porte immédiatement au bois des Caures ».

19H30

La 9ème Compagnie et le peloton de mitrailleuses commencent leurs mouvements.

21 H 00

Les 7ème, 8ème et 9ème compagnies sont rassemblées dans les abris de R2.
Le commandant Renouard est désigné par le Lieutenant colonel Driant pour commander les éléments du 56ème et du 59ème.
Le lieutenant colonel Driant se réserve la direction d’ensemble.

22H45

L’ordre est donné au Sous-lieutenant Spitz de la 8ème compagnie, de se porter avec son peloton à la G.G. R’2 pour se remettre a la disposition du Lieutenant Robin, commandant la 3ème compagnie du 59ème et contre attaquer au petit jour l’ennemi qui occupe les tranchées S7 et S’7.

22H55

Le Lieutenant Robin, rend compte qu’il a repris à la grenade les tranchées S7 et S’7 et demande, vu les pertes à conserver le peloton Spitz Demande accordée.

23H00

1ère section de la 8ème compagnie (sergent Dix):
Ordre d’aller se remettre à la disposition du Capitaine Seguin, commandant la 1ère compagnie du 59ème Bon, qui occupe la GG n°3, pour reprendre au petit jour, concurremment avec la section de l’Adjudant-chef Dandauw, du 59ème , la tranchée S9 que celui-ci à perdue.

23H00

½ section de la 8ème compagnie reçoit l’ordre d’occupée en R2 la tranchée à cheval sur la route de Flabas, déjà occupée par la section Dandauw qui s’y est repliée.

La compagnie du sous-lieutenant Loiseau, reçoit les ordres suivants :

1 Avec un peloton organiser une tranchée entre R2 et R3.
2 Renforcer par une section, la ½ compagnie du 59ème en R3.
3 Employer la 4èmee section qui reste disponible aux corvées de ravitaillement en vivres et munitions.

Ordre à la 7ème compagnie (Capitaine BERVEILLER), de gagner les abris de Joli Cœur et de s’y reformée avec les éléments qui reste de la corvée Brouillard.
Le Sous-lieutenant Grasset, avec une section de mitrailleurs sans pièces, se portera également en réserve aux abris de Joli Cœur.

22 Février 1916.

0H45

La compagnie Robin, du 59ème, fait un sous officier prisonnier. Les déclarations du sous officier : « Demain 22, attaque de toute la ligne par grosse masse d’infanterie. »
Nuit assez calme. Bombardement interrompu en partie sur les premières lignes, mais très soutenu sur toutes les voies de communications de l’arrière.
La circulation est presque impossible.

Barrage à hauteur de Joli Cœur et aux carrefours (Route de Beaumont Bois des Caures et route de Beaumont Vachérauville route de Louvemont).

5H00

La contre attaque lancée pour reprendre S9 échoue. La section Dandauw vient reprendre sa place en R2.

7 heures

Le bombardement des premières lignes est repris par l’ennemi.

10H30

Le bombardement a atteint une intensité extraordinaire ; nous comptions 25 et 30 éclatements d’obus de gros calibre par minute ; les liaisons deviennent impossibles.

10H45

Plus de nouvelles du commandant de la GG1 (Capitaine Vigneron du 59ème )de la GG2 (Lieutenant Robin du 59ème ) et des soutiens du 56ème qui lui ont été envoyés en renfort ; du commandant de la GG3 (Capitaine Séguin) nous apprenons par un blessé que la compagnie a été très éprouvée par le bombardement et que les mitrailleurs et leurs pièces postés à 17 sont ensevelis.

11H00

Ordre est envoyé au Capitaine Berveiller de se porter avec toute sa compagnie vers R3 face au ravin séparant le bois d’Haumont de R5 et vers lequel descend l’infanterie ennemie qui tend à enlever Anglemont et isoles R5 et R4 pour prendre ensuite à revers la défense de R3 et R2.

11H30

La liaison envoyée vers la 7ème ne rentre pas ; un nouvel agent est envoyé, il ne rentre pas non plus.

12 heures

Sans nouvelle de la 7ème compagnie, le Lieutenant colonel Driant envoi un 3ème agent à pied vers Joli Cœur, un autre vers R3, ni l’un, ni l’autre ne rapportent le renseignement demandé et la certitude que l’ordre à été transmis.

15H00

Inquiet, le Lnt colonel donne l’ordre à l’adjudant chef Rogalinski de gagner rapidement Joli Cœur et de le renseigner sur la 7ème compagnie avec laquelle il a perdu tout contact. Ce sous officier, à peine sorti du bois est accueilli par des coups de fusil provenant des lisières sud ouest du bois des Caures (boyau de Joli Cœur à R2) puis par un feu de mitrailleuses. Ils parvient néanmoins à se rapprocher de la corne du bois Joli Cœur par le ravin au sud de la route et constate que la 7ème compagnie n’est plus dans les abris, mais une patrouille ennemis est postée dans le bois à proximité borne fontaine située à 200 mètres des abris, enfin, que les que les mitrailleurs de Grasset se sont déployés en tirailleurs face à la sortie ouest du bois des Caures et qu’ils occupent les pentes du bois de Joli Cœur à hauteur de l’embranchement de la voie Pecauville qui conduit à la pièce de marine.

Il apprend par un blessé du 59ème Bon que la 7ème compagnie a quitté Joli Cœur vers 11h30 et qu’elle s’est dirigée vers R3 par le boyau de Joli Cœur.
Effectivement l’ordre était bien passer au capitaine vers 11h30 et la 7ème Cie s’était aussitôt portée au point indiqué et par l’itinéraire prescrit.

En arrivant à R3, il y trouve une ½ section du 59ème et une ½ section du 56ème (sergent Milleville 9ème Cie) enfin une mitrailleuse (Adjudant Bruni du 59ème).
La compagnie renforce l’occupation de R3 en s’étendant sur la gauche de l’ouvrage, face au ravin à mi pente duquel se glissaient des détachements ennemis.

12h45

Des éléments allemands remontant le ravin s’infiltrent en arrière de R3, une section de cette compagnie y fait face et les éloigne par ses feux.
Les allemands s’approchent de R3 et tentent de déborder l’ouvrage par la droite, une section est postée à l’aile droite de la 7ème Compagnie et ouvre le feu sur les groupes ennemis qui se glissaient entre R2 et R3. Vers 15heures, la mitrailleuse s’étant repliée, la défense de R3 disposait des munitions portées par les chasseurs et celles laissées par la mitrailleuse.
La compagnie était alors disposée presque circulairement ; une section en R3 face en avant de l’ouvrage, une section sur le flanc gauche, une section sur le flanc droit et une section en arrière et en réserve. Les munitions diminuaient et l’étreinte allemande se resserrait particulièrement entre R2 et R3. Une patrouille de liaison était alors envoyée vers R2 avec mission de rendre compte et de demander des munitions une autre était envoyée vers Anglemont. La première rentrait après avoir atteint Joli Cœur par les lisières sur du bois ; signalait que l’abri était vide de troupes et rendait compte qu’une fusillade partant de Joli Cœur était dirigée sur Beaumont.
La 2ème patrouille ne rentrait pas.

16h30

Les munitions étaient presque épuisées, l’enveloppement devenant imminent, la compagnie prenait ses dispositions pour se replier vers joli Cœur et éventuellement vers Mormont.
Les éléments de gauche se replient d’abord appuyés par les feux des éléments de droite et se rendaient libre le passage vers Joli Cœur. Peu avant de déboucher dans la clairière du Joli Cœur, la patrouille de protection rencontrait une colonne allemande qui fit l’appel suivant : « Ne tirez pas ! Camarades » La compagnie obliqua rapidement à gauche et parvient à se dégager presque totalement et à déboucher du bois en se protégeant par des guetteurs vers l’ouest et vers le nord. Une patrouille envoyée vers Joli Cœur rentrait sans avoir rien rencontré. La compagnie gagnait alors rapidement la ferme de Mormont, le Capitaine Berveiller se mettait aussitôt à la disposition du colonel Vaulet qui lui donne l’ordre de rester à la ferme à la disposition du commandant du 361ème régiment chargé de défendre la position. Ordre lui fut donné de renforcer les compagnies du 165ème portées sur les deux lignes en avant de Mormont.

Le 23 vers 8 heures, dans la grange où s’abritaient des factions de la compagnie, se produisait un éboulement causé par la chute d’un obus qui ensevelissait 4 chasseurs. Le 23 vers 23 heures, la compagnie recevait l’ordre de rallier le Groupe au camp Rolland ; elle s’y rendait aussitôt en transportant les blessés.
Reportons-nous maintenant à la défense immédiate de R2 et de ses abords. Il ne reste là que trois sections du 56ème Bon de chasseurs, deux de la 8ème compagnie et une de la 9ème compagnie, dont le sous lieutenant Loiseau a pris le commandement.

Le 22 à 11 heures 30, l’ennemi cesse brusquement le bombardement des tranchées de 1ère ligne ainsi que celles des R ; il allonge son tir et fais un barrage formidable entre Beaumont et joli Cœur inclus. 12H30, l’attaque de l’infanterie se déclenche devant R2 ; les mitrailleuses arrêtent momentanément les allemands qui subissent des pertes sérieuses ; les fractions qui occupent les tranchées en avant de la ligne des R ont ouvert le feu à bonne portée sur les fractions qui cherchent à gagner cette ligne en utilisant les trous d’obus comme abris. Tous les gradés et chasseurs qui occupent l’abri de R2 (bombardiers, sapeurs pionniers, agents de liaison etc.…) sont rassemblés et organisent la position. Quand les premiers groupes ennemis parviennent devant le réseau de la ligne des R notre feu les oblige à se terrer. Plus de 25 fusées rouges ont été lancées pour demander le barrage ; notre artillerie reste muette, ce n’est qu’une heure après l’envoi des signaux que nos premiers obus éclatent devant nos tranchées de 1ère ligne.

13H45

Ordre est donné à la compagnie Héry du 165ème, envoyée en renfort, de faire occuper l’intervalle compris entre R2 et le peloton de la 9ème Cie, soutien de l’aile droite de la défense de R3, l’autre peloton se tiendra en réserve dans l’abri de r2.

14H00

R2 est débordé à l’est de la route de Flabas. Le Capitaine Hamel donne l’ordre aux fractions du 56ème qu’il à réunis sous son commandement de contre attaquer. La section du sous lieutenant Umldenstock se porte résolument en avant à la baïonnette. Cet officier est blessé une première fois à la main (1 doigt coupé), il se panse rapidement avec son mouchoir et continu son mouvement ; il reçoit une deuxième balle à la cuisse. Le Sous lieutenant Debeuguy, adjoint au commandant du 59ème Bataillon qui était présent, se jette en avant de la section, qui s’était arrêtée, pour l’entrainer à nouveau ; il tombe presque aussitôt blessé mortellement. L’ennemi gagne du terrain vers la droite, parvient à franchir la ligne des R à hauteur du bourbier et à gagner la route de Ville. Le Capitaine Hamel rallie ses chasseurs qu’il a réunit aux éléments qui reste de la 9ème Cie et les déploie derrière le talus du Decauville face à la route de Flabas et face à la route de Ville. La mitrailleuse placée en R2 bat de ses feux la route de Ville et arrête l’infiltration ennemie de ce coté. L’ennemi a pu amener un canon sur la route de Ville ; il ouvre le feu sur notre mitrailleuse. Les premiers obus détruisent l’abri ; la pièce peut être enlevée et continue à tirer pendant 20 minutes. De nouveau repérée et bombardée, elle est détruite : le chargeur est tué, le mitrailleur blessé grièvement.

14H30

Le 2ème peloton de la compagnie Héry du 165ème reçoit l’ordre de se déployer face à la route de Ville et d’appuyer par ses feux le mouvement de glissement vers la droite qu’exécute la 9ème compagnie. Cette fraction (environ 30 hommes commandés par le sous lieutenant Loiseau) s’arrête quand la droite est parvenue à la sortie du bois, position contre le talus de la route, devant le poste de secours et ouvre le feu sur la fraction ennemie d éployée en face entre la route de ville et la sortie ouest de bois des Caures.

16H00

Situation critique : entre R2 et R3 l’ennemi a pu faire passer des éléments évalués à plus d’une compagnie soutenue par des mitrailleuses. Entre R2 et R’ l’ennemi à pu gagner la lisière ouest du bois des Caures, vers Beaumont ; il lui reste 200 mètres à faire pour compléter notre encerclement. Le Colonel Driant a fait venir le capitaine Hamel à qui il dit « Encore quelques minutes et il faudra mourir ou sinon nous serons prisonniers……à moins que l’on ne tente de sauver quelques uns de ces braves gens. » « Mon Colonel, il faut sauver quelques chasseurs qui feront encore des combattants pour demain, lui répondit cet officier. » Le colonel, après avoir pris conseil près des commandants des 56ème et 59ème Bataillons (Capitaine Vincent et Commandant Renouard) donne l’ordre de se replier sur Beaumont.

Les fractions des 2 bataillons, leurs débris pourrait-on dire, se rassemblent rapidement et se forment en plusieurs groupes qui se couvrent en avant par ½ section commandée par le sous lieutenant Spitz du 59ème Bataillon. Tous les officiers se placent en tête des groupes et à la sortie du bois, le Lieutenant colonel s’arrête, laisse défiler les colonnes devant lui et suit ensuite le mouvement de repli. A peine les têtes de colonnes débouchent-elles du bois qu’elles sont assaillies par le feu de 6 ou 8 mitrailleuses postées dans le boyau de joli Cœur à R2 et par des feux d’infanterie partant des lisières ouest du bois des Caures. Nos pertes dont sensibles ; les colonnes se disloquent et s’égaillent pour gagner rapidement Beaumont par bonds rapides et par petits paquets en utilisant les nombreux trous d’obus qui sillonnent le chemin à parcourir. Le capitaine Vincent blessé, le capitaine Hamel, le lieutenant Rond et 30 chasseurs parviennent à Beaumont où ils se reforment et vont se mettre à la disposition du commandant de la de la défense du village.

21H00

Le commandant de Beaumont reçoit de nombreux renforts ; il rend aux chasseurs la liberté pour se reformer. Le capitaine Hamel prend le commandement, se dirige vers Louvemont pour rassembler les isolés des deux bataillons. Il vient ensuite au camp Flamme pour y passer la nuit.

23 Février 1916.

Au matin, l’ordre lui est envoyé de rassembler les 56ème et 59ème et le isolés du 165ème et d’aller s’installer au carrefour de Louvemont. Le violent barrage d’artillerie rend impossible l’accès à ce point et surtout le stationnement prolongé d’une troupe dans le ravin du camp Rolland.

18H00

Le Colonel Bigot, qui a remplacé le Colonel Vaulet, tué à Mormont, donne l’ordre d’envoyer une corvée de 20 hommes pour ravitailler en munitions les troupes en ligne devant Mormont. L’ordre exécuté à 18h15 et 18h20, une équipe de 20 hommes part pour Mormont dégager les nombreux chasseurs ensevelis dans les abris. Toute la nuit se passe en alertes continuelles.

24 Février 1916.

Aucun ordre ne parvient au commandant du groupe des chasseurs pour régler leur situation.

15h30

L’ennemi allonge son tir et bombarde les camps Rolland et Flamme. Les chasseurs sont reportés en arrière dans les mêmes ravins.

18H00

Ordre est envoyé par la division de gagner Villers-les-Moines, désigné comme cantonnement. Un contre ordre en cours de fixé la ferme de Choisel comme cantonnement. Le détachement y parvient à minuit et y passe la nuit.



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sources: Journal Officiel de Marche du 56èmeBataillon de Chasseurs à Pied.
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